
La phobie scolaire est une angoisse massive qui survient à la simple idée d’aller à l’école. Elle se manifeste typiquement au moment du départ de la maison par une crise de panique qui ne s’estompe que lorsque l’enfant est convaincu qu’il n’ira pas à l’école. Les causes de la phobie scolaire Le traitement s’avère complexe, difficile et souvent décevant. Il repose sur une psychothérapie individuelle et une prise en charge familiale.
D’après certains auteurs, la phobie scolaire intervenant dans la petite enfance serait surtout liée à des angoisses de séparation.A l’adolescence, elle serait propre à une période de maturation difficile à supporter pour l’adolescent comme pour la famille.Il existe certains risques associés comme les troubles du sommeil, la dépression, la baisse d’estime de soi et le risque suicidaire.
Symptômes:
Les principaux symptômes d’une phobie scolaire sont aisément reconnaissables :
- Difficultés à quitter le domicile pour partir à l’école.
- Absentéisme scolaire complet.
- Réaction émotionnelle vive marquée par l’anxiété et la panique.
- Absence de comportements antisociaux (l’enfant poursuit ses activités extérieurs).
- L’enfant ne cache pas sa situation à ses parents.
- L’enfant refuse de partir à l’école sans raison.
En théorie, l’enfant est marqué par l’incapacité à quitter le domicile et n’est soulagé que lorsqu’il est sûr qu’il n’ira pas à l’école le jour même. Généralement, il promet qu’il ira le lendemain, mais la scène se répète. Chez l’adolescent, la situation est comparable : les parents sont au courant, tandis qu’il erre jusqu’à ce que la réalité le rattrape.La survenue de la « phobie » est souvent brutale, dès le début de l’année scolaire, au retour des vacances ou à la suite d’un événement particulier.Il est important de ne pas confondre la phobie scolaire avec d’autres troubles dont la symptomatologie peut faire penser à  :
Comment traiter une phobie scolaire ?
A l’adolescence, le retour en classe est mesuré entre 40 et 60 %. Curieusement, le sexe féminin, avoir plus de 16 ans ou le fait d’être le dernier d’une fratrie sont des facteurs freinant la guérison.Une prise en charge précoce améliore l’évolution du trouble.Selon les auteurs, on décrit une répartition en tiers des différents cas :
Le changement significatif est capital dans le processus de guérison : cela peut être un changement de milieu scolaire, un déménagement, une hospitalisation ou une remise en cause profonde de l’équilibre familial. Une prise en charge institutionnelle pourra être envisagée après 6 mois d’échec du traitement ambulatoire.Â
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