(Agence Ecofin) - En vigueur depuis près de 20 ans, le système LMD ne répond plus aux exigences en Algérie, d’après les responsables de l’Enseignement. A la place, le pays envisage la mise en place d’une licence de 4 ans.

Le gouvernement algérien a validé la suppression du système Licence-Master-Doctorat (LMD). En Conseil des ministres, mardi 12 septembre, le président Abdelmadjid Tebboune a commandé une étude visant à faciliter la mise en œuvre d’un retour au système de licence classique.

Le président de la République a instruit « d'élaborer une étude globale et intégrée sur la faisabilité d'un retour flexible au système de "Licence classique", en remplacement du système "LMD" », indique le rapport final du Conseil.

En Algérie, le débat sur la suppression du LMD est devenu omniprésent dans les milieux universitaires depuis quelques années déjà. En 2020, le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) d’Algérie attirait l’attention du gouvernement sur la question. Le regroupement d’universitaires justifiait sa volonté de voir supprimer le LMD par l’incapacité de ce dernier à répondre au besoin de compétences du pays.

Dans la foulée, le ministère de l’Enseignement supérieur a entamé des discussions avec les acteurs du secteur. De ces rencontres, la fin du LMD en Algérie se ressortait comme une évidence alors qu’un consensus semblait naître autour du retour à une licence de quatre ans comme dans le système bachelor.

Alors que le changement se met en place, cette mesure s’annonce défavorable pour les étudiants d’Afrique subsaharienne, notamment ceux des pays où le LMD reste en vigueur. En effet, le nouveau système rendra plus complexe les transferts et les équivalences.

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